Communiquéde presse : Après Copenhague, arrêtons les demi-mesures : pour un arrêt rapide de la commercialisation des thons rouges

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Après Copenhague, arrêtons les demi-mesures : pour un arrêt rapide de la commercialisation des thons rouges

5 février 2010

Après Copenhague, arrêtons les demi-mesures : pour un arrêt rapide de la commercialisation des thons rouges
 Le thon rouge est aujourd’hui au bord de l’extinction en raison de la surpêche des senneurs industriels et de la pêche illégale massive, notamment en Méditerranée. Son inscription à l’annexe I de la CITES (Convention sur le Commerce International des Espèces de faune et de flore Sauvages menacées d’Extinction) est désormais impérative pour interdire la pêche et laisser les stocks se reconstituer.


Cette mesure doit obligatoirement et rapidement être accompagnée d’un plan de sortie de flotte et de mesures d’aide à la reconversion pour tous les métiers de la filière (pêche, transformation, commercialisation), dans un objectif de pêche durable centrée sur la pêche artisanale. Les Verts font en effet clairement la distinction entre les senneurs industriels et la petite pêche artisanale (thonaille) qui concerne la majorité des pêcheurs français et seulement 10 % des prises.

En demandant un moratoire de 18 mois, le gouvernement français opte pour une position médiane et hypocrite qui ne satisfait ni les environnementalistes ni les professionnels et insulte les scientifiques qui ne cessent d’alarmer les membres de la CITES. La France doit peser pour une prise de décision rapide de l’Union Européenne sur cette question en vue de la prochaine réunion de la CITES à Doha le 25 mars prochain.

Les Verts