Les marées noires sont médiatisées, mais ne constituent que 5 % des pollutions maritimes. Partant de ce constat, l’association concarnoise Ansel a mis au point Mersea, une cartographie interactive des déchets retrouvés sur le littoral.
Mersea est une carte interactive alimentée par les « découvertes » effectuées sur les plages comme les pots de yaourts espagnols, des seringues, des bouchons de produits ménagers, des téléphones à l’effigie du chat Garfield sortis d’un conteneur perdu dans les années 80 !, qui sont retrouvés régulièrement sur les plages du Finistère.
La carte est alimentée par les constats faits sur les plages par 70 personnes volontaires.
Une fois dressé le constat, le but de la cartographie est aussi de faire reconnaître le préjudice écologique laissé par tous ces objets abandonnés.
Vigipol, le syndicat mixte de défense du littoral breton né après la marée noire de l’Amoco Cadiz qui regroupe 117 communes, 3 départements et une région est intéressé par Mersea.
Un projet d’observatoire des pollutions maritimes en Bretagne, avec un rôle juridique, qui permettrait aux communes adhérentes de répertorier tous les déchets trouvés sur le littoral, est sur les rails.
Le projet animé par Lionel Lucas co-fondateur de l’association de protection du littoral Ansel , est soutenu par le fonds Explore du navigateur Roland Jourdain, a pu prendre vie grâce à trois développeurs informatique rencontrés lors d’un Hackathon de la Brest Buisness School, les 8 et 9 octobre 2017.
Source : presse locale