Ce 8 juin c’est la journée mondiale de l’océan, qui recouvre 71 % de notre planète bleue. Mais ce bleu est en danger, menacé d’accaparement et de surexploitation, résultat des activités prédactrices d’industriels, mais aussi de certaines grandes puissances, ainsi que de toutes les pollutions d’origine anthropique.
Les écologistes portent une autre vision de l’océan planétaire : un commun naturel inaliénable, irremplaçable et qui doit absolument être préservé. Parce que nous savons que l’océan planétaire est le premier puits de carbone, la source de toute vie, d’une diversité inexplorée et que sa seule préservation nous assure de pouvoir continuer à vivre, sa protection et notamment la mise en œuvre de l’objectif 14 des Nations Unies sont inscrites dans notre vision d’avenir.
Celle-ci nous impose de mobiliser nos forces, toutes nos forces, et c’est pourquoi les futur·e·s élu·e·s de la Nouvelle Union Populaire, Ecologique et Sociale porteront ce programme ambitieux :
· œuvrer à la création d’un droit international protecteur de la biodiversité marine, notamment afin d’en préserver les grands fonds marins dans toutes ses dimensions. Ce droit devra préserver les ressources des pays vulnérables dont la pêche est substantielle pour les populations qui en dépendent.
· faire de la France le leader mondial de la recherche et de l’éducation dans le secteur maritime. Nous disposons à ce titre notamment d’IFREMER en tant qu’outil scientifique de premier ordre.
· consolider le réseau des lycées maritimes dans chaque département maritime, Outremers compris
· développer la formation professionnelle initiale et continue aux techniques de pêche écologiques et durables du CAP aux niveaux supérieurs
· gérer durablement la ressource via la pêche artisanale et de lutter contre les pratiques de pêche illégales et destructrices en métropole et dans les Outre-mers.
· supprimer les aides à la pêche au sens de l’ODD 14 6
· défendre un moratoire sur les forages en Méditerranée et sur l’extraction minière en eaux profondes comme demandé en particulier par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)
· encadrer le prélèvement de sable marin pour le secteur de la construction, en agissant sur l’amont, les mesures de substitution et en luttant contre l’extraction illicite à l’échelle nationale et internationale
· obtenir la reconnaissance internationale de l’espace maritime français afin d’en assurer la préservation et augmenter les moyens de surveillance de notre domaine maritime
· classer 30 % du territoire maritime français en aire maritime protégée, dont 10 % en protection forte, pour en faire de véritables sanctuaires, dans les plus brefs délais et en donnant les moyens aux gestionnaires des sites concernés
· lancer un véritable plan de dépollution en premier lieu de la Méditerranée sans oublier nos autres façades maritimes et fonds marins dans l’océan Atlantique, la mer du Nord, l’océan Indien, et l’océan Pacifique
Être à la hauteur de la responsabilité maritime française
· Nous savons que nous devons développer les énergies marines renouvelables dans le cadre d’une maîtrise publique des installations et réseaux.
· Nous aurons à sécuriser la pérennité de la marine marchande française par un développement industriel soutenable et des mesures anti-dumping social, fiscal et écologique. Il s’agira également d’accompagner sa modernisation notamment pour développer des propulsions moins polluantes y compris sur un plan sonore. · Nous soutiendrons le développement de la filière vélique.
· Nous nous assurerons d’une modernisation raisonnée des infrastructures portuaires dans une logique multimodale mer-rail-fluvial
· De manière à préserver notre souveraineté, nous engagerons la construction, sous maîtrise publique, de navires stratégiques (énergies maritimes renouvelables, surveillance du domaine maritime, câbles sous-marins…)
· Nous augmenterons les moyens de l’Institut polaire Paul-Émile Victor, en engageant un plan de rénovation et de modernisation des stations de recherche en Antarctique, en nous dotant d’un brise-glace en soutien à la recherche océanographique
Nous inscrirons notre démarche dans le cadre d’un processus démocratique, transparent et pluriel. Nous entendons associer tous les acteurs des différentes filières maritimes de manière à ce que les décisions soient prises de manière à garantir et sécuriser la viabilité de la vie marine.
La journée mondiale des océans nous concerne tous et il est urgent d’agir . Les 12 et 19 juin, pour protéger l’océan, une seule chose à faire : voter pour les candidat·e·s de la NUPES !