La vie sur Terre est né dans les océans… et ils sont aujourd’hui indispensables à l’équilibre des écosystèmes terrestres. Pourtant, leur état est mis à mal par une activité humaine irréfléchie. D’un point de vue environnemental, la pollution des océans est un écocide responsable de la mort d’un million d’oiseaux de mer et de 100 000 mammifères marins chaque année. Quand bien même on ne s’intéresserait à ce précieux écosystème du seul point de vue économique, le plastique représente 8 milliards de dollars de dommages aux écosystèmes marins par an.
Les océans subissent tant la pollution par les déchets qu’y laissent les activités humaines, en particulier les plastiques et les hydrocarbures, que l’effet de serre et le changement climatique, qui dans un cercle vicieux entraînent une plus grande concentration de carbone, une augmentation de l’acidité et des températures des eaux océaniques. Le milieu marin subit également la pêche excessive : les ressources halieutiques sont surexploitées, avec notamment un taux considérable de captures accidentelles (40% en 2016) et une persistance de la pêche illégale.
Le 8 juin, journée mondiale de l’océan, Europe Écologie – Les Verts rappelle l’urgence à agir pour leur protection avant qu’il ne soit trop tard. La communauté scientifique alerte chaque année avec plus de virulence sur les bouleversements causés par nos activités et notre inconséquence, et les dangers que représentent cette bouleversements des équilibres des océans.
Malgré cela, en France, le gouvernement reste sourd à ces alertes. Certes, les plans de communication sont bien huilés. Mais dès qu’il s’agit d’agir réellement, de prendre des mesures de protection, de faire voter des lois qui encadrent l’activité pour une économie plus forte et plus respectueuse de l’environnement, il n’y a plus personne comme en témoignent l’inactivité de la France pour l’interdiction de la pêche électrique, ou encore la tentative d’anéantissement de la loi Littoral via un amendement de la loi ELAN.
Pour les écologistes, il n’est plus temps de transiger. Il est temps de mettre en place de courageuses et progressistes politiques de protection des mers et des océans. Partout où des tentatives se font jour, les résultats sont tangibles : plus de poissons, plus d’oiseaux, donc plus de travail et un travail plus rémunérateur pour celles et ceux qui en vivent, même en cas de mise en place de quotas de pêche.
Il convient également de sanctuariser les littoraux, lieux importants pour la reproduction de nombreuses espèces animales.
Pour que la Terre reste « la planète bleue », Europe Écologie – Les Verts appelle les États et particulièrement la France, à agir pour préserver les océans.
Europe Écologie – Les Verts soutient également l’action de l’ONG Bloom, qui propose à chacun·e d’interpeller le président de la République au sujet de la pêche électrique : https://www.bloomassociation.org/stop-a-la-diplomatie-daffichage/
Julien Bayou et Sandra Regol, porte-parole nationaux